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Light Painting (Ep.1)

Cap Ferret

Aucun souvenir de qui de Romy ou Pierre a abordé la chose en premier, mais une chose est sûre, on s'est retrouvé au Cap Ferret armés de tout un tas de bidules lumineux, pour s'essayer au light painting. Voilà la crème de ce qu'on a finalement produit cette nuit là, et un petit plaidoyer pour le lightpainting.

Vu d'ici, tu peux te dire que le Lightpainting est une activité de nazes qui s'emmerdent, que c'est pas si beau, et que t'as déjà vu 100 fois ce genre de trucs. C'est souvent vrai, mais c'est parfois faux.

En premier lieu, c'est bien plus technique qu'il n'y parait. La partie photo est en soi assez simple. Iso au plus bas, obturation en mode pause longue « autant que tu veux le temps que tu fasses ton painting ». Mais du point de vue du matos pour lightpainter, c'est là que ça devient intéressant. C'est ici que ton cerveau endormi par la bière va devoir se réveiller et être bigrement ingénieux pour créer moult perches, procédés, assemblages pour disposer d'outils cool à utiliser. Car au final, ta lampe de poche, ton stylo lumineux ou ta clope, ça suffira pas.

Puis il y a l'art de peindre ... puisque l'air de rien, les premiers trucs que tu fais sont assez minables. Tu commences par dessiner une bite (normal) puis ton nom. Tu réalises que c'est écrit à l'envers, alors il faut refaire. Tu refais, et c'est nul. Alors tu fais une fleur, des formes. C'est nul. Alors tu t'y mets avec tes copains pour faire un grand tableau composé. C'est toujours nul. Et tu te poses.

Passés les premières rigolades et essais, tu commences à vouloir faire un truc beau. Mais vraiment beau. Et c'est là que tu commences à peine ton chemin de lightpainter. Et lorsque tu trouves une astuce, une bonne idée technique, une bonne façon d'exécuter le truc, et que tu regardes le résultat final, là, c'est la fête à la saucisse de lumière. En réalité, c'est à partir de l'épisode 3, le dernier, qu'on a pris un temps considérable pour conceptualiser ce qu'on voulait faire avec Pierre en amont, et s'attacher à créer nos outils pour mieux les oublier, puis peindre, peindre, et repeindre jusqu'à obtenir ce qu'on avait initialement en tête.

Vous serez seuls juges de la qualité esthétique des clichés, mais, si quelques photographes en herbe, ou groupes de copains croisent ces lignes, je vous encourage vivement à vous faire cette petite session nocturne, et vous y essayer. Au minimum, tu passes un bon moment avec tes te-pos, et en plus, t'auras une dickpic de lumière à montrer à tes plans dragues sur Tinder.