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ulys feat. Leo Grandperret | Second Chance

Track & Story

2014, 103 rue Vieille du Temple, 6ème étage, pour une période de ma vie haute en kiffe, nourrie par une année intense de musique avec Bastien. Seul track sorti sur la demi douzaine composée, Second Chance n'en aura une qu'une seule sous le nom d'Ulys.

Track

Au grè des soirées, on finit par répondre à l'envie de faire de la musique ensemble. À force de se faire écouter nos petits machins solos, et d'y aller de nos commentaires respectifs, sans tomber en amour pour les idées de l'un et de l'autre, on pressent à chaque fois qu'on pourrait travailler à l'amélioration de ce que l'on entend, mais plus encore, l'envie d'y mettre ses mains concrètement se fait à chaque fois plus ressentir.

Ca commencera avec Second Chance, un bout de machin musical de quelques secondes que j'avais posé là et qui résonnera en 5 secondes avec la puissance créatrice de Bastien. Go.

Il y voit un titre ultra naïf, et se lance dans un refrain sans concession, n'en déplaisent aux possibles langages et langues, à base de nanana. Ça se posera là de façon incontestée, et incontestable pour nous au moins.

Quelques 100 versions plus tard, on peine totalement à assumer un lead vocal. On voulait bosser avec Léo depuis une demi-décade, mais le joyeux chanteur à la voix de taulard a l'habitude de ne pas répondre. Sur un coup de fil avec comme préambule : « s'il répond maintenant, on lui dit de venir, de chanter. S'il répond pas, on lâche l'affaire », Léo répond. On lui dit donc ce qui était prévu, et il débarque dans la demi heure.

Feat. Léo Grandperret est désormais officiel. Les « Do you love me ? » naîtront de je ne sais quelle idée, avec en prod une petite masse de prises de voix comprenant X versions de nous-mêmes et X amis. On part pour des sessions drums en studio avec Mark Rutledge, qu'on mixera au beat électro initialement posé, en conservant de la féraille et en rebidouillant nos samples à la mano.

On revoit tous les arrangements du track, et, au cours d'un édit, on boucle un bout de basse. Bastien en mode bac à sable bricole un machin électro qui envoie du pâté, et qui deviendra après quelques heures de travail l'ending du titre.

On décide d'aller mixer tout ça avec Julien. Je vous passe les envies de refaire toutes les prises, et les réarrangements permanents du track au cours de la session, qui finalement seront écartés tellement on se perdait dans de nouvelles envies qui sortaient carrément du titre.

Un master plus loin, et le titre était posé, prêt. On avait du en composer au moins 4 en plus à l'époque, mais on se décide à sortir celui-ci et l'accompagner d'un clip. Dans mon souvenir, on a décidé du nom du projet dans le même temps.