Délis & Lucile Chombart de Lauwe | Paye Ton Poisson Michel, le clip
Video & Story
La dynamique. Car il y en avait une, celle-la même qui nous a donné de faire les choses spontanément avec Olivier, nous l'avons embrassée pour réaliser un clip accompagnant « Paye Ton Poisson Michel ». Lucile Chombart de Lauwe, c'est la meuf de Schlaub, elle est photographe. Nos obsessions se sont rencontrées avec jubilation.
Story
Quelques semaine après avoir enregistré Paye ton Poisson Michel avec Olvier, on s'est retrouvé, sa douce en plus, en vacances chez ma maman, pour une petite semaine.
On avait prévu de se tenter un clip en co-réal.
On a co- « écrit », si l'on peut parler d'écriture, un concept clip. Un type qui pêche tranquillou sur son ponton se retrouve pris de panique et fuit une menace qui se manifeste sous la forme d'une lumière.
Lucile Chombart de Lauwe (paye ton nom qui transpire la classe), c'est peut-être l'une des photographes les plus talentuseuses que j'ai rencontré. Sur le papier, tu fantasmes beaucoup de choses, généralement fondées sur ce que tu as pu apprécier des travaux de l'autre, mais la garantie n'est jamais fournie qu'une collaboration soit heureuse.
J'avais une vision assez claire de l'intention globale du clip. Je voulais un truc vraiment beau, avec des prises de tête esthétiques, dans un univers très sombre et graphique.
On s'est entendu sur la liberté à créer des plans totalement gratuits, éventuellement oniriques, et sur la découpe de l'ensemble sous forme de grands tableaux. On a commencé à bosser tous les deux sur le cadre et la photographie, avec des prises de tête partagées et un engouement névrotique complice. C'est pas tous les jours, et forcément, quand deux obessionnels se rencontrent, les sourires se figent sur les joues.
En deux nuits, quelques sorties en voiture, une session piscine avec un fond noir bricolé à la lumière des étoiles, des heures de courses et une session de pêche, on a bouclé le tournage.
Olivier a été notre acteur et cobaye, courant, plongeant, sautant, rouladant là où nous le souhaitions, sans jamais se plaindre. Bonheur.
Dynamique, encore. Je montais dans la foulée, et on sortait le clip sans plus de réflexion quant au « comment utiliser au mieux le potentiel de tout ce travail ? ». C'est très agréable.
Au plaisir de rebosser avec Lucile.
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